31. Fils , (544) tu es toujours avec moi. Cette réponse se compose de deux parties. La première est que le fils premier-né n'a aucune raison d'être en colère, quand il voit son frère bien reçu sans aucune perte pour lui-même; (545) et la seconde est que, sans se soucier de la sécurité de son frère, il est affligé à cause des réjouissances occasionnées par son retour. Toute ma propriété, dit-il, est à vous: c'est-à-dire: "Bien que vous ayez jusqu'à présent n’a rien emporté hors de ma maison, cela n’a pas été une perte pour le car tout vous est réservé. (546) D'ailleurs, pourquoi es-tu offensé de notre joie, que tu aurais dû partager? car il convenait que ton frère, que nous pensions perdu, soit maintenant félicité pour sa sécurité et son retour. Ces deux raisons méritent notre attention; car, d'une part, ce n'est pas une perte pour nous, (547) si Dieu accueille gracieusement en faveur ceux qui avaient été en désaccord avec lui à cause de leurs péchés; et, d'un autre côté, c'est une méchante dureté de cœur de ne pas se réjouir, quand nous voyons nos frères revenus de la mort à la vie. (548)

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