Bien que les prêtres n'aient pas péché seuls, ce n'est pas sans raison, comme nous l'avons dit, qu'ils ont été considérés comme les premiers dans la méchanceté; car c'était leur bureau de corriger ce que les gens faisaient mal. Leur dissimulation a eu pour effet d'encourager les gens du commun à pécher: d'où le Prophète les accuse surtout comme auteurs d'impiété; et c'est ce que les mots intimes, s'ils sont bien considérés.

À vous , dit-il, O prêtres . Ils auraient pu en effet se disculper, ou du moins transférer une partie de leur culpabilité sur les autres: «Oh! Que pouvons-nous faire? car nous voyons que les gens se refroidissent dans l’adoration de Dieu; il vaut mieux offrir des sacrifices imparfaits que rien du tout. Comme ils auraient pu, par évasion, atténuer quelque peu leur culpabilité, le Prophète les réprouve plus vivement et leur dit: adressé cette commande , car ils auraient dû montrer aux autres la bonne voie; car quand ils se dissimulaient, leur connivence n'était rien d'autre qu'un consentement; et ainsi ils ont dépouillé le peuple de la crainte de Dieu, et leur ont permis de corrompre toute la religion en offrant de faux sacrifices. À vous alors, dit-il, c'est-à-dire: «Bien que tout le peuple soit coupable devant Dieu, ne pensez pas que vous soyez excusé pour ce compte; car il vous appartient de vérifier cette méchanceté, car Dieu vous a placé au-dessus du peuple comme ses maîtres et ses guides: comme alors vous avez négligé votre devoir, tout ce que les autres ont fait de mal, tombe juste sur vos têtes. Car comment se fait-il que le peuple ait osé aller si loin dans l'impiété? même parce que vous ne vous souciez pas de la religion; car Dieu vous a promu à la prêtrise à cette fin - pour préserver dans l'intégrité le culte de son nom; mais vous connaissez toutes les profanations qui prévalent, et vous vous tenez tranquille: À vous alors est cette commande . "

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