42. S'il est le Roi d'Israël, qu'il descende maintenant de la croix, et nous le croirons. Car ils ne devraient pas embrasser comme Roi quiconque n'a pas répondu à la description donnée par les prophètes. Mais Esaïe (Ésaïe 52:14) et Zacharie (Zacharie 13:7) représentent expressément le Christ comme dépourvu de beauté, affligé, condamné, et maudit, à moitié mort, pauvre et méprisé, avant de monter sur le trône royal. Il est donc insensé chez les Juifs d'en désirer un d'un caractère opposé, qu'ils peuvent reconnaître comme roi; car, ce faisant, ils déclarent qu'ils n'ont aucune bonne volonté envers le roi que le Seigneur avait promis de donner. Mais, au contraire, pour que notre foi repose fermement sur le Christ, cherchons un fondement dans sa croix; car en aucune autre manière il ne pouvait être reconnu comme le Roi légitime d'Israël qu'en accomplissant ce qui appartenait au Rédempteur. Et c'est pourquoi nous concluons à quel point il est dangereux de s'écarter de la parole de Dieu en errant après nos spéculations. Car les Juifs, pour s'être imaginé un Roi qui leur avait été suggéré par leurs propres sens, rejetèrent le Christ crucifié, car ils jugeaient absurde de croyez en lui; tandis que nous le considérons comme la meilleure et la plus haute raison de croire, qu'il s'est volontairement soumis à notre cause à l'ignominie de la croix.

Il en a sauvé d'autres; lui-même, il ne peut pas sauver. Ce fut une ingratitude qui n'admet aucune excuse, qu'en s'offusquant de la présente humiliation du Christ, ils ignorent totalement tous les miracles qu'il avait autrefois accomplis sous leurs yeux. Ils reconnaissent que il en a sauvé d'autres. Par quelle puissance ou par quels moyens? Pourquoi ne voient-ils pas, dans ce cas du moins, avec révérence une œuvre évidente de Dieu? Mais comme ils excluent malicieusement et - dans la mesure de leur pouvoir - s'efforcent d'éteindre la lumière de Dieu qui brillait dans les miracles, ils sont indignes de former un jugement précis sur la faiblesse de la croix. Parce que Christ ne se délivre pas immédiatement de la mort, ils lui ont reproché son incapacité. Et il est trop courant chez tous les hommes méchants d'estimer la puissance de Dieu par les apparences présentes, de sorte que tout ce qu'il n'accomplit pas, ils pensent qu'il ne peut pas l'accomplir, et ainsi ils l'accusent de faiblesse, chaque fois qu'il ne se conforme pas à leur désir méchant. . Mais croyons que le Christ, s'il aurait pu le faire facilement, ne s'est pas immédiatement délivré de la mort, mais c'est parce qu'il n'a pas voulu se délivrer. Et pourquoi a-t-il pour le moment négligé sa propre sécurité, mais parce qu'il se souciait davantage du salut de nous tous? Nous voyons alors que les Juifs, par leur méchanceté, ont employé, pour défendre leur incrédulité, ces choses par lesquelles notre foi est vraiment édifiée.

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