43. Il avait confiance en Dieu. Ceci, comme je l'ai dit il y a peu, est une flèche de tentation très tranchante que Satan tient dans sa main, quand il prétend que Dieu nous a oubliés, parce qu'Il ne nous soulage pas rapidement et à la moment précis. Car puisque Dieu veille sur la sécurité de son peuple, et non seulement leur accorde une aide saisonnière, mais anticipe même leurs besoins, (comme nous l'enseigne partout les Écritures), il semble ne pas aimer ceux qu'il n'aide pas. Satan tente donc de nous conduire au désespoir par cette logique, qu'il est en vain que nous nous sentions assurés de l'amour de Dieu, quand nous ne percevons pas clairement son aide. Et comme il suggère à notre esprit ce genre d'imposition, il emploie ses agents, qui soutiennent que Dieu a vendu et abandonné notre salut, parce qu'il tarde à apporter son aide. Nous devons donc rejeter comme faux cet argument, à savoir que Dieu n'aime pas ceux qu'il paraît abandonner un temps; et, en effet, rien n'est plus déraisonnable que de limiter son amour à n'importe quel moment. Dieu a, en effet, promis qu'il sera notre Libérateur; mais s'il fait parfois un clin d'œil à nos calamités, nous devons patiemment supporter le retard. Il est donc contraire à la nature de la foi que le mot now soit insisté par ceux que Dieu entraîne par la croix et par l'adversité à l'obéissance , et qu'il supplie de prier et d'invoquer son nom; car ce sont plutôt les témoignages de son amour paternel, comme nous le dit l'apôtre, (Hébreux 12:6.) Mais il y avait cette particularité en Christ, que, bien qu'il fût le Fils bien-aimé, (Matthieu 3:17,) mais il n'a pas été délivré de la mort, jusqu'à ce qu'il ait enduré le châtiment que nous méritions; parce que c'était le prix par lequel notre salut a été acheté. (273) Il s'ensuit donc à nouveau que les prêtres agissent de manière malveillante, lorsqu'ils en déduisent qu'il n'est pas le Fils de Dieu, parce qu'il accomplit l'office qui a été lui par le Père.

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