8. Pour tous ceux qui demandent à recevoir Certains pensent qu'il s'agit d'un proverbial proverbial vie commune: mais je suis plus enclin à un point de vue différent. Le Christ présente la grâce de son Père à ceux qui prient. Il nous dit que Dieu est de lui-même prêt à nous écouter, pourvu que nous le prions, et que ses richesses sont à notre disposition, à condition que nous leur demandions. Ces paroles impliquent que ceux qui sont dépourvus de ce qui est nécessaire, mais qui ne recourent pas à ce remède pour leur pauvreté, sont punis à juste titre pour leur paresse. Il est certain, en effet, que souvent, lorsque les croyants dorment, Dieu veille sur leur salut et anticipe leurs souhaits. Rien de plus misérable pour nous que cela, au milieu de notre grande indifférence, ou - je dirais plutôt - au milieu de notre grande stupidité, Dieu devait attendre nos prières, ou que, au milieu de notre grande insouciance, il ne devait pas faire attention à nous. Bien plus, ce n'est que de lui-même qu'il est amené à nous accorder la foi, qui précède toutes les prières dans l'ordre et dans le temps. Mais comme le Christ s'adresse ici aux disciples, il nous rappelle simplement de quelle manière notre Père céleste est heureux de nous accorder ses dons. Bien qu'il nous donne toutes choses librement, cependant, afin d'exercer notre foi, il nous commande de prier, afin qu'il puisse accorder à nos demandes les bénédictions qui découlent de sa bonté imméritée.

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