Le Prophète déclare ici que les forteresses des Assyriens ne leur serviraient à rien; qu'ils aient confiance dans le nombre de leurs hommes, ou dans leurs murs, ou dans d'autres défenses, ils seraient déçus; car toutes choses, dit-il, tomberont d'elles-mêmes, même sans être trop assaillies. Et il emploie une similitude très appropriée: «Tes fortifications, dit-il, que tu crois très fortes, seront comme des figues; car quand le fruit est mûr et que quelqu'un vient à l'arbre, dès qu'il le touche ou l'une des branches, les figues tomberont d'elles-mêmes. Nous savons en effet qu'il n'y a pas beaucoup de fermeté dans ce fruit; quand il est mûr, il tombe aussitôt au sol, ou s'il est suspendu aux branches, un très petit tremblement le fera tomber. Nous voyons maintenant la conception du Prophète.

Et d'où une doctrine utile peut être déduite: quelle que soit la force que les hommes peuvent chercher pour eux-mêmes de différents milieux, elle disparaîtra entièrement; car ni les forts, ni les tours, ni les remparts, ni les troupes d'hommes, ni aucune espèce de machinerie ne serviront à rien; et s'il n'y avait personne pour se soulever contre eux, ils tomberaient encore d'eux-mêmes. Il suit ensuite -

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