20. Et Dieu est venu à Balaam pendant la nuit. Bien que Dieu soit loin d'être trompeur, les hypocrites avec leurs chicots méritent qu'Il trompe leur art. Si nous considérons de plus près le désir de Balaam, c'est que Dieu se croit lui-même. Car, s'il était persuadé qu'il était véridique, qu'espérer d'autre sinon qu'il ratifierait sa réponse dix fois? Néanmoins, il ment méchamment à Dieu, quand il demande la permission de partir, ce qui le convaincrait lui-même de capriciosité et d'inconstance. Dieu permet donc ironiquement ce qu'Il avait interdit auparavant. Si quelqu'un juge absurde que Dieu, qui est la vérité même, parle de manière trompeuse, la réponse est facile à trouver, à savoir que Dieu n'était coupable d'aucun mensonge, mais qu'Il a délié les rênes à un homme obstiné dans le sien. perversité, tout comme une personne peut émanciper un fils rebelle et grossièrement immoral, parce qu'il ne se laissera pas gouverner. Car sa convoitise impie n'avait pas aveuglé Balaam, la signification de cette permission ironique n'était pas difficile à comprendre. Par conséquent, que les hypocrites apprennent qu'ils ne profitent à rien de leurs vaines prétentions, bien que Dieu puisse les satisfaire pour un temps, puisqu'il prend enfin les rusés dans leur propre ruse; c'est pourquoi il n'y a rien de mieux que, dans la pure et simple faculté d'enseigner, de demander ce qu'il veut que nous fassions, afin que nous puissions succomber instantanément, ni essayer de changer un mot ou une syllabe dès qu'il aura daigné ouvrir sa sainte bouche à nous instruire. Car remettre en question ce qui a été décidé par lui, qu'est-ce que c'est le contraindre par notre importunité à se plier à nos désirs?

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