10. Et la colère de Balak s'est enflammée contre Balaam. Dans la mesure où l'obstination des méchants n'est pas vaincue, pour qu'ils se soumettent à Dieu, quand il mettrait leurs convoitises sous le joug, il faut que, quand ils soient encore plus pressés , ils sont emportés dans la passion. Ainsi maintenant, Balak, après des murmures et des expostulations, éclate dans une colère impétueuse, rejette et chasse avec des reproches de sa présence Balaam, qu'il avait jusqu'alors tenté de cajoler. Car, quand il se frappe les mains, c'est qu'il ne peut plus se retenir. Il est particulièrement indigné, car Balaam n'avait pas hésité librement et ouvertement à témoigner de la bénédiction des enfants d'Israël, contre lesquels il était si plein de haine. Car rien n'est plus irritant pour les rois que de voir des particuliers au sujet de leur présence au moins sans inquiétude. Puisqu'il décide de ne donner aucune récompense au prophète fâcheux et mal étoilé, il jette le blâme sur Dieu, de peur qu'il ne soit lui-même discrédité de cela, comme s'il était anti-libéral. Et, en effet, ce qu'il dit est vrai, que Dieu avait retenu Balaam de l'honneur; cependant impie, et, pour ainsi dire, avec reproche, il blâme Dieu, et, en fait, l'accuse d'être la cause de la non-réalisation de sa promesse.

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