Si ce rendu est approuvé, Le vent l'a ligotée dans ses ailes , le sens est qu'une tempête soudaine balayerait les gens, et ainsi seraient-ils ont honte de leurs sacrifices. Le passé est donc à prendre pour le futur. Nous pouvons en effet lire les mots au passé, comme si le Prophète parlait de ce qui avait déjà eu lieu. Le vent a donc déjà emporté le peuple; par quoi il laisse entendre qu'ils semblaient avoir frappé de longues et profondes racines dans leurs superstitions, mais que le Seigneur les avait déjà livrés au vent, qu'il pourrait les tenir attachés dans ses ailes. Et les ailes, nous le savons, sont attribuées ailleurs au vent, Psaume 104:3. Et ainsi le vers sera tout au long d'une dénonciation de la vengeance.

L'autre similitude ou métaphore est la plus appropriée et s'harmonise mieux avec le sujet; car si les hommes ne soutenaient pas leur esprit avec une vaine confiance, ils ne pourraient jamais avec autant d’audace mépriser la parole de Dieu. On dit donc qu'ils attachent le vent dans leurs ailes; ne se souciant pas de leur propre condition, ils essaient comme au moyen du vent de voler; mais quand ils se lèvent fièrement, ils n'ont d'autre soutien que le vent. Continuons maintenant -

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