92. Ta loi n'avait-elle pas été mon plaisir Le prophète continue de poursuivre presque le même thème ; affirmant, qu'il aurait été défait, s'il n'avait pas dans ses calamités cherché la consolation de la loi de Dieu. L'adverbe, אז az, signifie alors; mais comme il est parfois utilisé depuis depuis longtemps, il équivaut ici à il y a longtemps ; à moins que certains préfèrent le considérer comme un pointage significatif et emphatique vers la chose, comme s'il était encore dans l'état qu'il décrit. Il confirme par sa propre expérience ce qu'il avait dit précédemment, pour montrer qu'il n'a pas parlé de choses avec lesquelles il n'était pas au courant, mais qu'il affirme ce qu'il avait réellement vécu, à savoir qu'il n'y a pas d'autre réconfort, et aucun autre remède à l'adversité, mais notre repos sur la parole de Dieu et notre acceptation de la grâce et de l'assurance de notre salut qui y sont offertes. Il recommande ici sans aucun doute le même mot, qu'il avait, mais maintenant dit, habité dans le ciel. Bien qu'il résonne sur terre, entre dans nos oreilles et s'installe dans nos cœurs, il conserve néanmoins sa nature céleste; car elle nous descend de telle manière qu'elle n'est pas sujette aux changements du monde. Le prophète déclare qu'il a été gravement opprimé par un poids d'afflictions suffisant pour le submerger; mais que la consolation qu'il tirait de la loi divine dans des circonstances aussi désespérées était pour lui comme la vie.

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