6. Vous vous moquez du conseil des pauvres. Il s'élève contre ces géants qui se moquent des fidèles pour leur simplicité, en espérant calmement, dans leurs détresses, que Dieu se montrera leur libérateur. Et, certes, rien ne semble plus irrationnel à la chair que de se livrer à Dieu alors qu'il ne nous libère pas de nos calamités; et la raison en est que la chair ne juge de Dieu que selon ce qu'elle voit actuellement de sa grâce. Dès lors, chaque fois que les incroyants voient les enfants de Dieu accablés de calamités, ils leur reprochent leur confiance sans fondement, telle qu'elle leur paraît être, et avec des railleries sarcastiques se moquent de l'espérance assurée avec laquelle ils comptent sur Dieu, de qui, malgré , ils ne reçoivent aucune aide sensée. David, par conséquent, défie et se moque de cette insolence des méchants, et menace que leur moquerie des pauvres et des misérables, et leur charge de folie en comptant sur la protection de Dieu, et ne pas sombrer sous leurs calamités, sera la cause de leur destruction. En même temps, il leur enseigne qu'il n'y a pas de résolution à laquelle nous puissions venir qui soit mieux conseillée que la résolution de dépendre de Dieu, et celle de se reposer sur son salut et sur l'assistance qu'il nous a promis, même si nous pouvons être entourés de calamités, c'est la plus haute sagesse.

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