Par l'élargissement de ses marches, il laisse entendre que Dieu lui avait ouvert un chemin régulier et accommodant à travers des lieux auxquels il n'y avait auparavant aucun moyen d'accès; car il y a dans les mots un contraste implicite entre un endroit grand et spacieux et un endroit étroit, hors duquel une personne ne peut pas bouger son pied. Le sens est que lorsque David a été réduit à la plus grande détresse, et n'a vu aucun moyen de s'échapper, Dieu l'avait gracieusement sorti de sa détresse et de ses difficultés. C'est une leçon qui peut être très utile pour corriger notre méfiance. A moins de voir devant nous une plaine belle et agréable, dans laquelle la chair peut jouir librement, nous tremblons comme si la terre sombrait sous nos pieds. Souvenons-nous donc que la fonction d'élargir nos voies et de les niveler appartient à Dieu, et lui est ici à juste titre attribuée. Bref, le psalmiste sous-tend l'effet de cette instance de la grâce de Dieu envers lui, à savoir que ses pieds n'avaient pas décalé ou a glissé; en d'autres termes, aucune résistance, adversité ou calamité qui lui était arrivée n'avait pu le priver de courage ou le désespérer.

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