4. Les cordons (394) de la mort m'avait entouré. David commence maintenant à raconter les preuves incontestables et illustres par lesquelles il avait expérimenté que la main de Dieu est suffisamment forte et puissante pour repousser tous les dangers et calamités avec lesquels il peut être assailli. Et il ne faut pas s'étonner que les choses qui auraient pu être décrites plus simplement, et dans un style sans fioritures, soient revêtues de formes d'expression poétiques et exposées avec toutes les élégances et ornements du langage. Le Saint-Esprit, pour lutter et faire une impression sur les dispositions perverses et perverses des hommes, a ici fourni à David une éloquence pleine de majesté, d'énergie et de puissance merveilleuse, pour éveiller l'humanité à considérer les bienfaits de Dieu. Il n'y a guère d'aide que Dieu accorde, si évidente et palpable qu'elle soit à nos sens, que notre indifférence ou notre fier dédain n'obscurcit pas. David, donc, pour bouger et pénétrer plus efficacement nos esprits, dit que la délivrance et le secours que Dieu lui avait accordés avaient été remarquables dans tout le cadre du monde. C'est son intention qu'il nous faut prendre en compte, de peur que nous ne pensions qu'il dépasse les limites dues en s'exprimant dans un style si remarquable pour la sublimité. La somme est que, quand dans ses détresses il avait été réduit à l'extrême, il s'était livré à Dieu pour l'aide et avait été merveilleusement préservé.

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