11 Par cela, je sais que j'ai été acceptable pour toi David procède maintenant à l'exercice d'action de grâce; à moins, en effet, en modifiant le temps du verbe, nous préférerions avec certains lire ce verset en relation avec le précédent, de cette manière: en cela je saurai que tu me préfères, si tu ne souffres pas que mes ennemis triomphent de moi ; mais il convient beaucoup mieux de le comprendre comme une expression de joie à cause d'une délivrance que Dieu lui avait accordée. Après avoir offert ses prières, il attribue maintenant sa délivrance à Dieu, et en parle comme un bénéfice manifeste et singulier qu'il avait reçu de lui. On pourrait cependant se demander s’il s’agit d’une méthode suffisamment sûre pour parvenir à la connaissance de l’amour de Dieu envers nous, pour ne pas laisser nos ennemis triompher de nous? car il arrivera souvent qu'un homme soit délivré du danger, que Dieu cependant ne regarde pas avec plaisir; et, en outre, la bonne volonté de Dieu envers nous est connue principalement par sa parole, et non seulement par l'expérience. La réponse à cela est facile: David n'était pas dépourvu de foi, mais pour la confirmer, il a profité des aides que Dieu avait ajoutées par la suite à sa parole. En parlant ainsi, il semble se référer non seulement à la faveur et à la bonne volonté que Dieu porte à tous les fidèles en commun, mais à la faveur spéciale que Dieu lui avait conférée en le choisissant comme roi; comme s'il avait dit: Maintenant, Seigneur, je suis de plus en plus confirmé dans la croyance que tu as promis de m'adopter pour être le premier-né parmi les rois de la terre. Ainsi, il étend à tout l'état du royaume l'aide de Dieu, au moyen de laquelle il avait été délivré d'une calamité particulière.

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