8. Une mauvaise action de Bélial lui a été attachée. De ce verset, il apparaît qu'ils avaient ainsi conspiré ensemble pour sa destruction, au motif qu'ils le considéraient comme un homme méchant et une personne digne de mille morts. L'insolence et l'arrogance qu'ils manifestèrent à son égard découlaient du jugement faux et méchant qu'ils avaient formé à son égard, et dont il fit mention au début du psaume. Ils disent, par conséquent, que une mauvaise action de Bélial le tient fermé, et, pour ainsi dire, lié fermement. C'est ce que le verbe יצוק, yatsuk, signifie correctement; mais en traduisant le verset j'ai suivi le rendu qui est le plus communément reçu, la lecture se cloue rapidement vers lui, etc. Cette expression est rendue par d'autres se répand sur lui, mais cette interprétation me paraît trop contraignante. Quant au mot Bélial, nous en avons déjà parlé dans le dix-huitième psaume. Mais comme le soutiennent les grammairiens, il est composé de בלי, beli, et יעל, yaäl, qui signifie ne pas se lever, l'expression, chose de Belial , (car c'est littéralement en hébreu,) Je comprends ici comme un crime extraordinaire et haineux, qui, comme nous le disons communément, ne peut jamais être expié, et dont il est aucune possibilité d'évasion; à moins que, peut-être, certains préfèrent la renvoyer à l'affliction même sous laquelle il a travaillé, comme si ses ennemis avaient dit qu'il était saisi d'une maladie incurable. (105) Mais quoi qu'il en soit, ses ennemis le considéraient comme absolument certain que Dieu lui était totalement hostile et ne se réconcilierait jamais avec lui, puisqu'il le châtiait avec tant de sévérité. Lorsqu'ils ajoutent dans la clause suivante, il ne pourra plus jamais se relever, (106) cela montre clairement qu'ils lui ont totalement coupé tout espoir de guérison. Et certainement c'était une tentation douloureuse pour David, qui avait en lui-même le témoignage d'une bonne conscience, de penser qu'il était considéré par les hommes comme celui qui était poursuivi par la vengeance de Dieu, non, qu'ils le jetaient même tête baissée en enfer. . Mais il a plu à Dieu d'éprouver ainsi son serviteur, que, se fiant au témoignage de sa propre conscience, il ne fît aucun égard à ce que les hommes pourraient dire, ou être troublé par les reproches qu'ils pourraient lui adresser. C'était aussi son dessein de nous apprendre, par son exemple, que nous devons chercher la récompense de notre justice ailleurs que dans ce monde, puisque nous voyons avec quels équilibres inégaux le monde se met souvent à estimer la différence entre la vertu et le vice.

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