52. Béni soit Jéhovah à jamais! Je suis surpris que certains interprètes s'imaginent, que ce verset ait été ajouté par un transcripteur en copiant le livre, affirmant qu'il ne correspond pas au contexte: comme si le langage de la louange et de l'action de grâce à Dieu ne convenait pas aussi bien à la fin d'un psaume qu'à son ouverture. Je n'ai donc aucun doute que le prophète, après avoir librement pleuré les calamités de l'Église, maintenant, en vue d'apaiser l'amertume de son chagrin, éclate volontairement dans le langage de la louange. Quant aux mots Amen et Amen, j'accorde volontiers qu'ils sont ici employés pour distinguer le livre. (561) Mais quiconque a composé ce psaume, il ne fait aucun doute que, par ces paroles de joie, le dessein de l'écrivain était d'apaiser la grandeur de son chagrin au milieu de ses lourdes afflictions, afin qu'il puisse entretenir le plus vif espoir de délivrance.

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