4. Car il est le ministre de Dieu pour le bien, etc. Les magistrats peuvent donc apprendre ce qu'ils la vocation est, car ils ne doivent pas régner pour leur propre intérêt, mais pour le bien public; ils ne sont pas non plus dotés d'un pouvoir débridé, mais de ce qui est limité au bien-être de leurs sujets; bref, ils sont responsables devant Dieu et envers les hommes dans l'exercice de leur pouvoir. Car comme ils sont délégués par Dieu et font ses affaires, ils doivent lui rendre compte: et alors le ministère que Dieu leur a confié a égard aux sujets, ils sont donc aussi débiteurs envers eux. Et on rappelle aux hommes privés que c'est par la bonté divine qu'ils sont défendus par l'épée des princes contre les blessures des méchants.

Car ils ne portent pas l’épée en vain, etc. ne souffrez pas volontiers d'être régis par des lois et d'infliger à leurs offenses une punition telle que le jugement de Dieu l'exige; car il déclare expressément qu'ils sont armés de l'épée, non pour un spectacle vide , mais qu'ils peuvent frapper les méchants.

Et puis il dit: Un vengeur, pour exécuter la colère, (404) etc. C'est la même chose que s'il avait été dit, qu'il est un bourreau de la colère de Dieu; et c'est ce qu'il se montre en ayant l'épée que le Seigneur a livrée entre ses mains. C'est un passage remarquable dans le but de prouver le droit de l'épée; car si le Seigneur, en armant le magistrat, lui a également commis l’usage de l’épée, chaque fois qu’il rend visite au coupable en exécutant la vengeance de Dieu, il obéit à ses commandements. Contestez donc ceux avec Dieu qui pensent qu'il est illégal de verser le sang d'hommes méchants.

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