17. J'ai alors, etc. Après avoir en général salué sa propre vocation, que les Romains pourraient savoir qu'il était un véritable et incontestable apôtre du Christ, il ajoute maintenant des témoignages, par lesquels il prouva qu'il avait non seulement assumé la fonction apostolique que lui conférait Dieu, mais qu'il l'avait également éminemment ornée . Il enregistre en même temps la fidélité dont il a fait preuve en s'acquittant de sa charge. Ce n’est en effet pas grand chose que nous sommes nommés, si ce n’est que nous agissons conformément à notre vocation et que nous remplissons notre fonction. Il n'a pas fait cette déclaration par désir d'atteindre la lueur, mais parce que rien ne devait être omis qui pourrait procurer faveur et autorité à sa doctrine parmi les Romains. En Dieu donc, pas en lui-même, il s'est glorifié; car il n'avait rien d'autre en vue que de rendre toute la louange à Dieu.

Et qu'il ne parle que négativement, c'est bien une preuve de sa modestie, mais cela sert aussi à faire honneur à ce qu'il procédait à annoncer, comme s'il disait: pas besoin de chercher de fausses louanges, ou celles d'autrui, je me contente de ce qui est vrai. Il se peut aussi qu'il ait eu l'intention d'éviter les rapports défavorables qu'il savait être partout dispersés par les malveillants, il a donc mentionné à l'avance qu'il ne parlerait que de choses bien connues.

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