1. Que dirons-nous alors? Tout au long de ce chapitre, l'Apôtre prouve que ceux qui s'imaginent que la justice gratuite nous est donnée par lui, en dehors de la nouveauté de la vie, déchirent honteusement le Christ: non, il va plus loin, et se réfère à cette objection , - qu'il semble y avoir dans ce cas une opportunité pour la démonstration de la grâce, si les hommes restaient fixés dans le péché. Nous savons en effet que rien n'est plus naturel que le fait que la chair se laisse aller sous aucune excuse, et aussi que Satan doit inventer toutes sortes de calomnies, afin de discréditer la doctrine de la grâce; ce qui pour lui n’est nullement difficile. Car, puisque tout ce qui est annoncé concernant le Christ semble très paradoxal au jugement humain, il ne faut pas le considérer comme une chose nouvelle, que la chair, entendant la justification par la foi, frappe si souvent, pour ainsi dire, contre tant de pierres d'achoppement. . Continuons cependant notre cours; et que Christ ne soit pas réprimé, car il est pour beaucoup une pierre d'offense et un rocher d'achoppement; car comme il est pour la ruine pour les impies, ainsi il est pour les pieux pour une résurrection. Nous devons, en même temps, toujours éviter les questions déraisonnables, de peur que la foi chrétienne ne paraisse contenir quelque chose d'absurde.

L'apôtre prend maintenant note de cette objection la plus courante contre la prédication de la grâce divine, qui est celle-ci: «Si c'est vrai, que plus la grâce de Dieu nous aidera abondamment et abondamment, plus nous sommes complètement submergés de la masse du péché; alors rien n’est mieux pour nous que d’être plongé dans la profondeur du péché et de provoquer souvent la colère de Dieu par de nouvelles offenses; car alors enfin nous trouverons une grâce plus abondante; que rien de mieux ne peut être souhaité. La réfutation de cela, nous allons ici après avoir rencontré.

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