2. Que j'ai beaucoup de peine, etc. Il parvient adroitement à couper court à son phrase comme pas encore pour exprimer ce qu'il allait dire; car il n'était pas encore opportun de mentionner ouvertement la destruction de la nation juive. On peut ajouter qu'il laisse ainsi entrevoir une plus grande douleur, car les phrases imparfaites sont pour la plupart pleines de pathétique. Mais il exprimera bientôt la cause de son chagrin, après avoir plus pleinement témoigné de sa sincérité.

Mais la perdition des Juifs a causé une très grande angoisse à Paul, bien qu'il sache que cela s'est produit par la volonté et la providence de Dieu. Nous apprenons donc que l’obéissance que nous rendons à la providence de Dieu ne nous empêche pas de nous affliger de la destruction des hommes perdus, bien que nous sachions qu’ils sont ainsi condamnés par le juste jugement de Dieu; car le même esprit est capable d'être influencé par ces deux sentiments: que lorsqu'il regarde vers Dieu, il peut volontairement supporter la ruine de ceux qu'il a décrété de détruire; et que lorsqu'elle tourne ses pensées vers les hommes, elle se condole avec leurs maux. Ils sont alors très trompés, qui disent que les hommes pieux doivent: être apathiques et insensibles (ἀπάθειαν καὶ ἀναλγησίαν) de peur de résister au décret de Dieu.

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