7. Mais, "En Isaac, ta semence sera appelée." Paul le mentionne, pour montrer que l'élection cachée de Dieu l'emporte sur l'appel extérieur, et qu'elle n'est pourtant nullement incompatible avec elle, mais, au contraire, qu'elle tend à sa confirmation et achèvement. Afin qu'il puisse alors, dans l'ordre, prouver les deux, il suppose en premier lieu, que l'élection de Dieu n'est pas liée aux descendants naturels d'Abraham, et que ce n'est pas une chose qui est incluse dans les conditions de l'alliance: et c'est ce qu'il confirme maintenant par un exemple des plus appropriés. Car s'il devait y avoir une progéniture naturelle qui ne se soit pas éloignée de l'alliance; cela aurait dû être particulièrement le cas de ceux qui ont obtenu le privilège au début: mais quand nous trouvons celui des premiers fils d'Abraham, alors qu'il était encore vivant, et la promesse nouvelle, l'un d'eux fut séparé en tant que semence, combien plus la même chose aurait-elle pu se passer dans sa lointaine postérité? Maintenant, ce témoignage est tiré de Genèse 17:20, où le Seigneur donne une réponse à Abraham, qu'il avait entendu sa prière pour Ismaël, mais qu'il y en aurait un autre sur qui le promis la bénédiction reposerait. Il s'ensuit que certains hommes sont élus par privilège spécial parmi les élus, chez qui l'adoption commune devient efficace et valable.

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