Malheur à ceux qui décrètent des décrets injustes - À ceux qui rédigent des statuts qui sont oppressifs et iniques. Le prophète se réfère ici, sans aucun doute, aux dirigeants et aux juges du pays de Judée. Une description similaire qu'il avait déjà donnée; Ésaïe 1:1, Ésaïe 1:23, ...

Et qui écrivent ... - Hébreu, "Et aux écrivains qui écrivent la violence." Le mot traduit par "gravité", עמל âmâl, dénote correctement «travail fatigant, trouble, oppression, injustice». Ici, il se réfère évidemment aux juges qui ont prononcé des peines oppressives et injustes, et les ont fait enregistrer. Il ne se réfère pas aux simples scribes ou enregistreurs des opinions judiciaires, mais aux juges eux-mêmes, qui ont prononcé la sentence et l'ont fait enregistrer. La manière de faire les décrets orientaux diffère de la nôtre: ils sont d'abord écrits, puis le magistrat les authentifie ou les annule. Telle est, je me souviens, la manière arabe, selon D’Arvieux. Lorsqu'un Arabe voulait une faveur de l'émir, la voie était de s'adresser au secrétaire, qui rédigeait un décret à la demande du parti; si l'émir accordait la faveur, il y imprimait son sceau; sinon, il l'a rendu déchiré au pétitionnaire. Sir John Chardin confirme ce récit et l’applique, avec une grande convenance, à l’illustration d’un passage auquel je n’ai jamais pensé en relisant d’Arvieux. Après avoir cité Ésaïe 10:1, 'Malheur à ceux qui décrétent des décrets injustes, et aux écrivains qui écrivent la douleur', car ainsi nos traducteurs ont rendu la dernière partie du verset dans le En marge, beaucoup plus agréablement que dans le corps de la version, sir John poursuit: «La manière de faire les actes et ordonnances royaux a un rapport avec cela; ils sont toujours rédigés selon la demande; le premier ministre, ou celui dont il est le bureau, écrit sur le côté, «selon la volonté du roi», et de là il est envoyé au secrétaire d’État, qui rédige l’ordre en forme. »- Harmer.

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