Dans son cou demeure la force - C'est-à-dire que la force y «réside en permanence». Ce n'est pas supposé pour le moment, mais son cou est construit de manière à être la demeure de la force. Le mot rendu ici «reste» (ילין yālı̂yn), signifie correctement passer la nuit; puis pour demeurer ou demeurer; et il y a ici un contraste conçu avec ce qui est dit de «chagrin» dans ce verset. Cette description de la force résidant dans le cou s'accorde bien avec le crocodile; voir la figure de l'animal p. 255. Il n'est cependant pas facile de voir comment cela s'applique à la baleine, comme le suppose le professeur Lee. La baleine est dotée, en effet, d'une grande force, comme l'a montré le professeur Lee, mais cette force se manifeste principalement par le coup de la queue.

Et le chagrin se transforme en joie devant lui - Margin, "se réjouit." Le sens propre du mot utilisé ici (תדוץ tādûts) est "danser, sauter, sauter;" et le sens est que «la terreur danse devant lui». Il ne se réfère pas au mouvement de l'animal, comme s'il était vif et rapide. mais c'est une expression poétique, comme si la terreur jouait ou caracolait partout où il venait. La force «résidait» dans son cou, mais son approche faisait jouer la terreur et l'alarme devant lui partout où il allait; c'est-à-dire produit la terreur et la crainte. Dans son cou se trouve une force permanente et calme; devant lui, tout tremble et s'agite. La beauté du passage réside dans ce contraste entre la force et la fermeté qui reposent calmement dans le cou de l'animal, et la consternation qu'il produit partout, faisant tout trembler à son approche. Bochart a bien illustré cela des écrivains classiques.

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