Ce qu'il avait promis auparavant - Quel évangile, ou quelles doctrines, il avait annoncé auparavant.

Par les prophètes - Le mot «prophètes» ici est utilisé pour inclure ceux qui ont écrit aussi bien que ceux qui ont parlé. Il comprenait les enseignants des anciens Juifs en général.

Dans les saintes écritures - Dans les écrits de l'Ancien Testament. Ils étaient appelés saints parce qu'ils étaient inspirés par le Saint-Esprit, et étaient considérés comme séparés de tous les autres écrits et dignes de toute révérence. L'apôtre déclare ici qu'il n'était pas sur le point d'avancer quelque chose de nouveau. Ses doctrines étaient conformes aux oracles reconnus de Dieu. Bien qu'ils puissent paraître nouveaux, il considérait cependant l'Évangile comme entièrement compatible avec tout ce qui avait été déclaré dans la dispensation juive; et non seulement cohérent, mais comme promis là-bas. Il affirme donc:

(1) Que tout cela a été promis, et aucune petite partie de l'épître n'est utilisée pour le montrer.

(2) Qu'elle a été confirmée par l'autorité d'hommes saints et inspirés.

(3) Qu'elle ne dépendait d'aucune tradition vague et vague, mais qu'elle était enregistrée, de sorte que les gens puissent examiner par eux-mêmes.

La raison pour laquelle l'apôtre tenait tant à montrer que sa doctrine coïncidait avec l'Ancien Testament était que l'église de Rome était composée en partie de Juifs. Il a voulu leur montrer, ainsi qu'au reste de ses compatriotes, que la religion chrétienne était bâtie sur la base de leurs prophètes et de leurs écrits reconnus. Ce faisant, il désarmerait leurs préjugés et fournirait une preuve de la vérité de la religion. C'était une position constante avec l'apôtre qu'il n'avançait que ce qui était soutenu par les hommes les meilleurs et les plus saints de la nation. Actes 26:22, "ne disant rien d'autre que ceux que les prophètes et Moïse ont dit de venir", etc. Testament. Il n'était jamais allé à Rome. Il était donc personnellement un étranger, et il lui convenait alors surtout de montrer son respect pour les doctrines des prophètes. C'est pourquoi il fait si souvent appel ici à l'Ancien Testament; et défend chaque point par l'autorité de la Bible. Les passages particuliers de l'Ancien Testament sur lesquels il s'est appuyé viendront devant nous au cours de l'épître. Voir en particulier Romains 3; Romains 4; Romains 9; Romains 1; Romains 11. On peut voir ici,

  1. La vénération dont Paul a fait preuve pour l'Ancien Testament. Il ne l'a jamais sous-évalué. Il ne l'a jamais considéré comme obsolète ou inutile. Il l'a manifestement étudié; et n'est jamais tombé dans l'opinion impie que l'Ancien Testament est de peu de valeur.

(2) Si ces choses ont été promises - prédites dans l'Ancien Testament, alors le christianisme est vrai. Chaque passage qu'il introduit est donc la preuve qu'il vient de Dieu.

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