Puis le prêtre de Jupiter qui était considéré comme la divinité tutélaire de ce lieu, et dont la statue se tenait juste en dehors de la porte ; apporté des bœufs , ou plutôt des taureaux , et des guirlandes Pour revêtir les victimes ; les offrandes habituelles à Jupiter ; aux portes du lieu où se trouvaient Paul et Barnabas; et leur aurait fait des sacrifices pour reconnaître l'obligation qu'ils leur avaient pour cette visite condescendante et bienfaisante, et saisir cette occasion pour implorer leur protection continue dans leurs affaires publiques et privées. Ce qui, lorsque les apôtres entendirent Comme ils menaient la procession sacrificielle vers eux; ils louent leurs vêtementsEn signe de ce mélange d'indignation et de douleur avec lequel ils voyaient cet étrange abus d'un miracle, opérait pour détruire cette idolâtrie, qu'à partir de là ils eurent occasion de pratiquer ; et courut parmi le peuple, criant avec la plus grande véhémence, comme dans un incendie, ou tout autre danger soudain et grand ; Messieurs, pourquoi faites-vous ces choses à notre égard ? Nous ne sommes pas ce que vous imaginez que nous sommes ; mais des hommes de passions semblables avec vous Détestant les mêmes infirmités communes de la vie humaine avec vous-mêmes ; et prêchez que vous devez vous détourner de ces vanités D'adorer autre chose que le vrai Dieu.

Il ne daigne pas les appeler des dieux ; au Dieu vivant Pas comme ces idoles mortes; qui a fait le ciel, et la terre, et la mer dont chacun supposait avoir ses propres dieux. Qui, dans le passé, empêche leur objection : « Mais si ces choses étaient ainsi, nous aurions dû les entendre de nos pères ; conduit toutes les nations à marcher à leur manière dans les idolâtries qu'elles avaient choisies, sans les instruire par des enseignants d'inspiration divine ; ce qui était un jugement affreux, mais juste sur eux. Observez, la multitude de ceux qui se trompent, ne transforme pas l'erreur en vérité. Bien que toutes les nations pratiquaient l'idolâtrie, pourtant chaque espèce et chaque espèce de celle-ci est fondée sur un mensonge. Néanmoins Bien que même alors;il ne se laissa pas sans témoin De son être, de ses perfections et de sa providence, en aucun pays. Outre le témoignage de Dieu en eux, les préceptes de la conscience, ils avaient des témoins de Dieu autour d'eux, dans les bontés de sa providence. Le fait qu'ils n'avaient pas inspiré d'enseignants parmi eux, ni les Saintes Écritures, les excusait en partie ; et c'est pourquoi Dieu ne les a pas détruits à cause de leur idolâtrie, comme il l'a fait pour la nation juive.

Mais cela ne les excusait pas entièrement ; malgré cela, ils étaient profondément criminels devant Dieu : car il y avait d'autres témoins pour Dieu, suffisants pour les informer que lui, et lui seul, devait être adoré ; et qu'à lui ils devaient tous leurs services, de qui ils recevaient tout leur confort, et par conséquent étaient coupables de la plus haute injustice et ingratitude imaginables, en s'aliénant leurs services de lui. En cela, il a fait du bien à toutes ses créatures, d'une main généreuse, et surtout à l'humanité. Même par des châtiments, Dieu témoigne de lui-même : mais plus particulièrement par des bienfaits. Et nous a tous donnés , Juifs ou Gentils; pluie du ciel et saisons fructueusesCe qui ne pouvait pas venir par hasard, ni n'était causé par les vaines idoles des païens. Remarquez, lecteur, 1° Toutes les puissances de la nature nous témoignent une puissance souveraine dans le Dieu de la nature, dont elles dérivent et dont elles dépendent. Ce n'est pas le ciel qui nous donne la pluie, mais Dieu qui nous donne la pluie du ciel. 2° Les bienfaits que nous avons, par ces pouvoirs de la nature, nous témoignent que nous devons faire nos reconnaissances, non aux créatures qui nous sont rendues utiles, mais au Créateur, qui les fait ainsi.

Dieu semble considérer les exemples de sa bonté comme des preuves plus convaincantes de son titre à nos hommages et à notre adoration que les preuves de sa grandeur ; car sa bonté est sa gloire. « En tant qu'ami, en nous envoyant des présents fréquents, il nous exprime son souvenir et son affection, bien qu'il ne nous parle ni ne nous écrive ; ainsi tous les dons de la bonté divine, qui sont dispersés de toutes parts, sont autant de témoins envoyés pour attester les soins et la bonté divins, et ils le parlent dans un langage très sensible au cœur, mais pas à l'oreille. Et avec ces paroles Simples et raisonnables comme elles étaient ; à peine retenu ils le peupleDe leur but de se sacrifier pour eux. Les idolâtres étaient si fort amoureux de leurs pratiques idolâtres !

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