Qu'on le sache donc , &c. Après avoir réprimandé les incrédules et les désobéissants parmi ses auditeurs, il les assura que le salut de Dieu, contre lequel ils méprisaient et semblaient se fortifier, était envoyé aux Gentils, à savoir, plus spécialement à partir de ce moment-là ; et qu'ils l'entendraient et l'embrasseraient, et hériteraient ainsi des bénédictions que ces Juifs ont rejetées. Ses paroles impliquent qu'à partir de ce jour, il se tournerait vers les Gentils ; et chercherait, dans leur foi et leur obéissance, sa consolation sous cette douleur que lui causait l'infidélité de ses frères. Avant cela, il faut le remarquer, aucun apôtre n'avait été à Rome.

Saint Paul fut le premier. Et lorsqu'il eut dit ces mots, le dernier, semble-t-il, qu'il prononça maintenant parmi eux ; les Juifs quittèrent le lieu, n'étant pas convaincus de recevoir Jésus comme le Messie ; et avait un grand raisonnement grec, συζητησιν, disputes; entre eux Certains pensaient qu'il y avait un poids considérable dans ce que Paul avait exhorté à défendre l'évangile, tandis que d'autres, conservant leurs préjugés pécheurs et invétérés contre lui, étaient furieux et parlaient de lui et de ses arguments avec grand mépris et indignation.

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