« Comme lorsqu'un homme affamé rêve ; et voilà ! il semble manger; mais il se réveille, et son appétit est toujours insatisfait : et comme un homme assoiffé, etc. Il en sera de même de la multitude de toutes les nations qui se sont rangées contre la montagne de Sion. » Ainsi l'évêque Lowth. Les Assyriens avaient englouti Jérusalem dans leur imagination : mais Dieu allait tout à coup décevoir toutes leurs espérances et les renvoyer vides et confus. Car, le lecteur remarquera, « Sennachérib et sa puissante armée ne sont pas ici comparés à un rêve, à cause de leur disparition soudaine ; mais la déception de leurs espérances avides est comparée à ce qui arrive à un homme affamé et assoiffé, lorsqu'il se réveille d'un rêve, dans lequel la fantaisie lui avait offert à boire et à manger en abondance, et n'y trouve qu'une vaine illusion. La comparaison est élégante et belle au plus haut,

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