A cause de Jacob mon serviteur , &c. Le prophète nous donne ici les raisons pour lesquelles Dieu montra une telle faveur à un prince, qui avait été adonné à la superstition de son pays, et ignorant le vrai Dieu, qu'il fit prospérer toutes ses entreprises, et donna du succès à toutes ses entreprises. C'était, 1er, Pour l'amour d'Israël : Pour Israël, mes élus, je t'ai même appelé , &c. Je t'ai appelé à cet honneur, et cela par ton nom ; non à cause de toi-même, mais à cause d'Israël : ne les méprise donc pas, bien qu'étant un peuple pauvre et méprisé, et ne t'enfle pas d'une grande opinion de toi-même. Je t'ai surnommé, bien que tu ne me connaisses pas, je te connaissais et t'appelais, quand tu ne me connaissais pas et ne pensais pas à moi; non, quand tu n'avais pas d'être. Je t'ai ceint , &c.

Je t'ai rendu fort et actif, je t'ai préparé et disposé à ces grandes et guerrières entreprises. C'était, 2d, Pour l'amour de toutes les nations; afin qu'ils soient convaincus de la vraie divinité et de la toute-puissance du Dieu d'Israël. Afin qu'ils sachent dès le lever du soleil, etc., que je suis le Seigneur, etc. Afin que toutes les nations le sachent par ma prédiction de ces choses si longtemps auparavant, et par le merveilleux succès que je te donnerai, et par mon annulation de ton cœur et de tes conseils, à la délivrance de mon peuple. Ou, comme l'explique Lowth, « Mon intervention si visible en faveur de mon propre peuple et le retour de leur captivité par des moyens aussi inattendus convaincront la partie païenne du monde que je suis le seul vrai Dieu. »

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