Et la gloire de l'Éternel monta du milieu de la ville Le symbole de la présence de Dieu, qui auparavant était sorti du temple, ( Ézéchiel 10:18 ,) maintenant tout à fait quitté la ville, pour signifier qu'il ne reconnaîtrait plus son relation avec l'un ou l'autre, mais les livrer à être profanés par les païens. Il mérite d'être observé ici, que Dieu n'a pas quitté le temple et la ville d'un seul coup, mais petit à petit. La nuée de sa présence fut d'abord retirée du propitiatoire dans le saint des saints, lieu habituel de sa résidence, et Ézéchiel 9:1 jusqu'au seuil de la maison, ( Ézéchiel 9:1,) où il resta quelque temps à attendre leur repentir. Son deuxième retrait était de ce seuil, quittant complètement la maison, pour s'installer sur les chérubins, qui planaient au-dessus de la cour, et sur l'aile pour partir, Ézéchiel 10:18 .

Puis, avec ces ministres angéliques de la volonté divine, et les roues de la providence qui les accompagnent, se retira vers la porte est de la cour intérieure, Ézéchiel 10:19. Et maintenant, enfin, il quitte complètement Jérusalem et se fixe sur la montagne à l'est de la ville. En se retirant peu à peu de son peuple, Dieu leur laissa un temps de considération et de repentance, auquel chaque enlèvement de la Shechinah était un appel frais et solennel, et il manifesta ainsi aussi avec quelle réticence il abandonna entièrement la semence d'Abraham son ami. . Et même le fait que le symbole de sa présence, avant son départ définitif, prenne sa station sur le mont des Oliviers, où il était, pour ainsi dire, à portée de main, et prêt à revenir, si maintenant enfin en ce jour ils aurait compris les choses qui faisaient leur paix, était une autre manifestation de la grâce aussi bien que de la justice ; car, tandis que la nuée de gloire s'attardait là, elle leur donna un nouvel encouragement à se repentir, et un dernier avertissement de le faire,

Ce n'était pas non plus seulement une figure des calamités qui devaient être infligées aux Juifs par Nebucadnetsar, mais c'était aussi un emblème des maux qui devaient leur arriver en conséquence du rejet et de la crucification de leur propre Messie, le Seigneur de gloire. Ce divin Sauveur, après avoir épuisé sa patience à instruire, corriger et menacer Jérusalem, l'abandonna enfin et monta au ciel de ce même mont des Oliviers, en présence de ses apôtres et de ses disciples, afin d'exercer sa fonction royale, et infliger une vengeance juste et exemplaire à ce peuple obstinément méchant et irrécupérable.

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