Puis Marthe , &c. Jésus n'était pas plutôt arrivé dans les environs, mais bientôt la nouvelle de son approche fut apportée à la famille affligée, qui avait si longtemps impatiemment désiré le voir. Marthe sortit donc aussitôt ; et , étant dit par quel chemin il venait, le rencontra bientôt ; mais Marie resta assise dans la maison Probablement sans entendre parler de sa venue : car Marthe, ravie de la nouvelle de son approche, ne prit pas le temps d'en parler à sa sœur, mais sortit en toute hâte. Son intention, sans doute, était de l'accueillir ; mais étant dans un excès de chagrin, la première chose qu'elle prononça fut une plainte qu'il n'était pas venu plus tôt, disant: Seigneur, si tu avais été ici, mon frère n'était pas mortEn quels mots elle montre à la fois la force et la faiblesse de sa foi. 1° La force de celle-ci, en ce qu'elle croyait que la puissance de Christ était telle que, bien que la maladie de son frère fût très grave, il aurait pu la guérir, et ainsi empêcher sa mort ; et que sa bonté était telle, que s'il avait été présent, et vu Lazare dans son extrême maladie, et ses chers parents tout en larmes autour de lui, il aurait eu de la compassion, et aurait empêché une si triste brèche dans la paix et le confort de la famille. 2° Ses paroles montrent aussi la faiblesse de sa foi ; car elle limite le pouvoir de Christ en disant : Si tu avais été ici ; tandis qu'elle aurait dû savoir que le Christ pouvait guérir à distance, et que ses gracieuses opérations ne se bornaient pas à sa présence corporelle.

Elle réfléchit également à la sagesse et à la bonté du Christ, parce qu'il ne s'était pas précipité vers eux lorsqu'ils l'avaient envoyé chercher, laissant entendre qu'en retardant sa venue, elle pensait qu'il avait négligé de sauver la vie de son frère. Elle, cependant, se corrige et se console avec la considération de l'intérêt dominant que Christ avait dans le ciel, ajoutant, Mais je sais que même maintenant Bien qu'il soit mort ; tout ce que vous demanderez à Dieu Tout ce que vous jugerez approprié de demander ; Dieu te le donneraAccédera assurément à ta demande, quelle que soit la faveur que tu demandes : ainsi intimiste, qu'elle croyait que sa prière pourrait encore ramener son frère à la vie. Elle n'a pas le courage, cependant, de demander à Jésus qu'il prie son Père pour qu'un exercice aussi extraordinaire de la puissance divine soit déployé en leur faveur, il n'y a encore eu aucun précédent d'un ressuscité qui était mort depuis si longtemps : mais, comme une modeste pétitionnaire, elle recommande humblement leur cas à la considération sage et compatissante de Jésus.

Ainsi, quand nous ne savons pas quoi demander en particulier ou quoi attendre, renvoyons-nous en général à Dieu ; qu'il fasse ce qui lui semble bon. Et que cela nous réconforte d'être assurés, lorsque nous ne savons pas quoi prier, que notre grand Intercesseur sait quoi demander pour nous, et qu'il est toujours entendu. Mais nous avons dans cette dernière phrase, prononcée par Marthe à cette occasion, une preuve supplémentaire, comme de la force, donc aussi de la faiblesse de sa foi : elle croyait que Jésus pouvait obtenir de Dieu par la prière tout ce qu'il jugerait bon de demander, même la restauration de son frère à la vie, bien qu'il fût mort depuis tant de jours, mais elle ne croyait pas qu'il pût le ressusciter lui-même ; oublier, ou ne pas considérer, qu'il avait la vie en lui-même, oui, était le Prince de la vie et le Conquérant de la mort. Elle fonda ses espoirs de résurrection de son frère,

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