O Seigneur, vers toi je crierai Le prophète continue la belle hypotypose (ou description de la calamité, peinte dans des couleurs si fortes et brillantes qu'elle la rendait, pour ainsi dire, présente devant les yeux du peuple), en se représentant lui-même en tant que participant à la calamité. Et en criant à Dieu lui-même, il s'efforce d'inciter le peuple à crier vers lui. Car le feu a dévoré les pâturages du désert La sécheresse ardente a brûlé tous les pâturages. Le désert est parfois opposé aux collines et aux montagnes, et alors il signifie les plaines et les lieux de pâturage. Ou, si l'on entend ici l'expression de déserts, il faut remarquer qu'il y avait en eux des endroits où les troupeaux et les troupeaux pouvaient paître.

Les bêtes des champs aussi crient vers toi. Même le bétail et les bêtes sauvages se plaignent et expriment leur manque de nourriture par le bruit lugubre qu'ils font, comme si tu avais pitié d'eux et soulage leurs besoins. Même eux ont une voix pour pleurer, ainsi qu'un œil pour regarder vers Dieu. Les rivières d'eau sont asséchées La sécheresse asséchant les sources, les rivières sont tombées en panne et n'ont que peu ou pas d'eau. Ainsi, tout au long du chapitre, le prophète annonce une sécheresse, ainsi qu'une invasion de sauterelles ; et ces deux calamités vont souvent de pair, une grande augmentation des sauterelles, selon Pline et Bochart, étant occasionnée par la chaleur.

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