Quand le Prophète a vu qu'il avait moins réussi que prévu, quittant le peuple, il parle de ce qu'il ferait lui-même, Je crierai vers toi, Jéhovah. Il avait auparavant demandé aux autres de pleurer, et pourquoi n'insiste-t-il pas maintenant sur la même chose? Parce qu'il a vu que les Juifs étaient assez sourds et apathiques pour ne pas tenir compte de toutes ses exhortations: il dit donc: “ Je crierai vers toi, Jéhovah; car ils ne sont touchés ni par la honte ni par la peur. Puisqu'ils rejettent toute considération pour leur propre sécurité, puisqu'ils ne comptent pour rien de mes exhortations, je les abandonnerai et je crierai vers toi; ce qui signifie ceci: «Je vois, Seigneur, que toutes ces calamités viennent de ta main; Je ne hurlerai pas comme font les hommes profanes, mais je vous les attribuerai; car je te vois agir en juge dans tous les maux que nous souffrons. Ayant déclaré auparavant que les Juifs étaient plus tardifs que les animaux bruts et leur ayant reproché de se sentir moins vivement que les bœufs et les moutons, le Prophète dit maintenant que, bien qu'ils soient tous restés obstinés, il ferait encore ce qu'un homme pieux et un adorateur de Dieu devrait faire, Je vais pleurer vers toi - Pourquoi? Parce que le feu a consumé les pâturages, ou les habitations, du désert.

Il donne ici encore un terrible récit des jugements de Dieu. Bien que la chaleur puisse brûler des régions entières, nous savons cependant que les pâturages ne se fanent pas de sitôt, surtout sur les montagnes; et de ces pâturages froids, il parle ici. Nous savons que si grande que soit la fertilité des montagnes, la fraîcheur y règne et que, dans la plus grande sécheresse, les régions montagneuses sont toujours vertes. Mais le Prophète nous dit ici une chose inhabituelle, que les habitations du désert ont été incendiées. Certains rendent des pâturages נאות nautiques ; d'autres, des habitations: mais quant au sens, on peut lire l'un ou l'autre; car le Prophète se réfère ici aux régions froides et humides, qui ne veulent jamais d'humidité dans les plus grandes chaleurs. Certains rendent le mot, les beaux ou beaux endroits du désert, mais de manière incorrecte. Il veut sans doute dire pâturages, habitations ou plis. Le feu puis a consumé les habitations, ou pâturages du désert. Ce n'était pas habituel; cela ne s'est pas produit selon le cours ordinaire de la nature: il s'ensuit alors que c'était un miracle. C'est la raison pour laquelle le Prophète dit qu'il était maintenant temps de crier à Dieu; car il ne paraissait pas fortuit que la chaleur ait brûlé des régions humides et bien arrosées. La flamme, dit-il a brûlé tous les arbres du champ.

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