Toutes choses me sont livrées , &c. Ici, notre Seigneur semble s'adresser non pas tant à ses disciples qu'à ceux du peuple qui se tenait près de lui, en faisant référence à ce qu'il avait dit en dernier. Comme s'il avait dit : Ne vous laissez pas conduire, par l'exemple de vos grands et savants, à me mépriser et à me mépriser ; car si mesquines et humbles que paraissent maintenant mes circonstances, tout ce qui concerne le salut de l'humanité est remis entre mes mains, même toute autorité, tout pouvoir et tout jugement. Et nul ne connaît le Fils, mais le PèreNul ne connaît le mystère de sa personne, de son caractère et de sa dignité ; personne ne sait ce qu'il a fait et ce qu'il doit encore faire pour le salut du monde ; sauver le Père qui l'a envoyé. « Ces paroles déclarent évidemment qu'il y a quelque chose d'inexplicablement mystérieux dans la nature et la personne de Christ ; qui apparaît en effet de la manière la plus convaincante, d'après le récit donné ailleurs de sa divinité dans les Écritures. Ni l'un ni l'autre ne connaît le Père, sauf le Fils , etc.

Personne ne peut non plus connaître avec salut Dieu le Père, mais le Fils, par qui seul il est pleinement compris dans sa nature et ses attributs, ses conseils et ses dispenses, ses œuvres et ses voies ; et celui à qui le Fils le révélera ou le fera connaître avec salut par l'évangile et l'illumination de l'Esprit. Ainsi Jean, le Fils de Dieu nous a donné une compréhension pour connaître , (τον αληθινον,) le vrai; et nous sommes dans le vrai en ou par son Fils Jésus-Christ.Le culte, donc, des Juifs, qui rejettent le Christ, et par conséquent ne reçoivent pas la connaissance du Dieu vivant et vrai par lui, des Déistes modernes, et de tous les incroyants, est en fait rendu à une divinité imaginaire ; le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ étant pour eux un Dieu inconnu.

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