Que celui qui est sur le toit ne descende pas Il est bien connu que les maisons des Juifs, ainsi que celles des anciens Grecs et Romains, étaient plates sur le dessus pour qu'ils puissent marcher, et avaient généralement des escaliers à l'extérieur, par lequel ils pouvaient monter et descendre sans entrer dans la maison. Dans les villes fortifiées, ces maisons à toit plat formaient ordinairement des terrasses continues d'un bout à l'autre de la ville, lesquelles terrasses se terminaient aux portes. Le sens donc ici est : Que celui qui marche sur le toit de la maison ne descende pas pour emporter quoi que ce soit de sa maison ; mais qu'il poursuive immédiatement sa course le long des toits des maisons et qu'il s'échappe de la porte de la ville aussi vite qu'il le peut. Ne laisse pas non plus celui qui est dans le champ, &c. Notre Sauveur utilise ces expressions pour suggérer que leur fuite doit être aussi soudaine et précipitée que celle de Lot l'était hors de Sodome.

Et les chrétiens s'échappant comme eux étaient d'autant plus providentiels, car ensuite toute sortie de la ville était empêchée. Et malheur à celles qui sont enceintes , etc. Car ceux-là ne seront pas en état de fuir, ils ne pourront pas non plus supporter la détresse et les épreuves du siège. Ce malheur fut suffisamment accompli dans les massacres cruels qui furent faits à la fois des femmes et des enfants, et particulièrement dans cette grave famine qui affligea si misérablement Jérusalem pendant le siège. Voir les notes sur Deutéronome 28:53 .

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