Et quand il avait rendu grâce, etc. — C'est un exemple remarquable, parmi mille, pour prouver l'authenticité de l'évangile de saint Luc. L'Apôtre, trouvant nécessaire de réprimander les Corinthiens pour leur conduite au repas du Seigneur, s'efforce de les convaincre de l'odieux de leur conduite, en montrant combien elle était inadaptée à la nature et à la fin de cette institution solennelle : mais quand il vient à expliquer l'institution elle-même, bien qu'il en ait acquis la connaissance par révélation immédiate, pourtant il est très remarquable qu'il s'exprime dans les mots de l'évangéliste, Luc 22:19 ayant l'intention, semble-t-il, par cette citation, de faire eux conscients, que bien qu'ils puissent invoquer la fragilité de leur mémoire, en excuse de leur oubli de ce que lui-même avait livré à ce sujet parde bouche à oreille, ils étaient pourtant extrêmement coupables de ne pas prêter attention à l'information de l' Évangile qu'ils avaient alors entre les mains ; ce qui, s'il était dûment pris en compte, les aurait efficacement empêchés de telles procédures infâmes.

Si cela est permis, et saint Paul avait en fait un œil sur saint Luc dans ce passage, nous avons vu une preuve assez claire que son évangile a été écrit avant cette 1ère épître aux Corinthiens ; c'est-à-dire avant l'an cinquante-sept, et l'on peut conclure de là qu'on ne peut être très éloigné de la vérité en fixant la date de sa publication à l'an cinquante-trois. Voir les observations d'Owen sur les quatre évangiles, p.

47, etc. Le mot γαρ, car, 1 Corinthiens 11:26 a la force d'une particule illative ; en conséquence nous pouvons le lire donc. Au lieu de testament, certains lisent l' alliance.

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