Et sa main — desséchée, etc. — Le Tout-Puissant emploie ici trois preuves éclatantes pour convaincre un peuple égaré qu'IL est le vrai Dieu, et non ces veaux qu'un roi idolâtre avait dressés à partir d'un principe de fausse politique. On voit le séducteur puni dans le premier miracle, maudit dans le second, et son autel déchiré dans le troisième. Le roi était en bonne santé ; la circulation de son sang était régulière ; les fluides nerveux propres à la sensation et au mouvement visitaient tous les organes de son corps ; ses fibres étaient juste en tension. Dans cet état, essayant de montrer le prophète, il étendit la main avec laquelle il offrit de l'encens. Et aussitôt, sa main qu'il étendit contre lui, se dessécha, de sorte qu'il ne put la retirer.Il ne semble pas qu'il faille comprendre ce dessèchement du bras qui s'assèche réellement ; comme si tous les fluides vitaux avaient cessé d'y couler, et qu'elle se ratatinait, comme c'est le cas de ceux dont les nerfs sont contractés ; mais qu'il devint paralytique et privé de tout mouvement volontaire.

Les paralytiques du Nouveau Testament permettront de traiter plus à fond cette question. Cependant, la source des fluides nerveux comme s'était tarie ; les fibres perdent leur tonus, et le mouvement qui en dépend à l'instant cesse. Il n'est pas douteux qu'un rapide transport de passion ne soit quelquefois la cause naturelle d'une paralysie ou de quelques maladies semblables. Mais la colère de Jéroboam fut une fureur de courte durée : dès qu'il fut frappé par le Tout-Puissant, il ne prononça plus un mot contre le prophète ; mais, changeant soudain de style, s'adressa à lui, comme dans 1 Rois 13:6 et le prophète ayant prié pour lui, la main du roi fut restaurée et redevint comme auparavant. Il n'y a pas de médecin qui n'avoue ni n'avoue que cette guérison est miraculeuse.

La paralysie ne se guérit pas subitement, ni par les mots ; c'est un travail du temps, dont il faut de la longueur pour donner un courant au fluide nerveux, un tonus aux fibres et un équilibre au sang et aux esprits. Ce trouble exige une longue utilisation de divers remèdes. Nous ne voyons aucune de ces applications appliquées. Le Dieu d'Israël montre au roi apostat qu'il est la seule matière de son corps et de sa vie, ainsi que du royaume qu'il lui a donné.

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