Filles d'Israël, pleurez. Rien de plus élégant que ce verset : tandis que les guerriers d'Israël se plaignaient de leurs chefs, le divin poète appelle les femmes du pays à verser leurs larmes sur les cendres des princes, dont les exploits guerriers avaient tant de fois leur procuraient ces ornements qui sont peut-être trop agréables au sexe, et les avaient enrichis des dépouilles de leurs ennemis. Il n'y a rien pour autrui dans l'hébreu, qui s'écrit littéralement ainsi : Pleurez sur Saul, qui vous a vêtu d'écarlate, de ou de délices ; c'est-à-dire en écarlate, dont vous êtes si enchanté.

Houbigant le rend, qui vous a vêtu de vêtements brillants de pourpre, et Green, qui vous a vêtu d'un écarlate agréable. Il observe que le prophète Jérémie semble avoir eu l'œil sur ce passage, lorsqu'il s'adresse à Jérusalem comme à une belle femme, chap. 4: 2 Samuel 1:1 .

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