Apocalypse 14:1 1.—La description de l'état mélancolique de l'Église et du monde, pendant cette troisième période, dans les chapitres précédents, pourrait être de nature à décourager quelque peu les bons chrétiens et les fidèles adorateurs de Dieu ; car bien que Dieu, par un esprit de prophétie, ait auparavant révélé cet état de souffrance à l'église, et ainsi il a été représenté comme ce que la sagesse de la divine Providence a jugé bon de permettre, et ce qui était donc conciliable avec la bonté et la puissance de la grand gouverneur du monde ; — pourtant c'était un dessein très utile de ces révélations de joindre des principes appropriés de consolation et d'encouragement à un récit aussi lugubre de tentations, de dangers et de souffrances.

Cela semble être l'intention du chapitre devant nous, dans lequel la scène de la vision prophétique est changée de la terre au ciel, d'une vue de l'église sous la persécution de la bête, à une vue de l'église en présence de la Agneau, délivré de l'état de corruption et d'oppression tant attendu de ce monde mauvais, et est arrivé à un état de religion et de bonheur complets et parfaits dans le monde futur.

Cette vision représente alors la destruction certaine des ennemis de la vérité et de la justice à la fin, quelle que soit la manière dont ils peuvent prévaloir pendant un certain temps. Il montre la grande récompense des fidèles et le terrible châtiment de l'apostat au jour de l'épreuve. Ainsi, cette partie de la prophétie unit les principes les plus forts d'avertissement, de prudence, d'encouragement et d'espérance, que rien ne pourrait être plus approprié ou utile pour l'église dans un tel état de providence ; ou plus approprié au dessein général de toute la prophétie, qui est d'encourager la constance et la patience des saints dans toutes leurs épreuves.

Quand nous considérons le présent chapitre dans cette vue, il montrera une connexion plus facile, naturelle et appropriée entre cette vision et la précédente qu'on ne l'observe généralement ; et rendre l'ensemble du plan et de la conception plus réguliers qu'on ne le pense habituellement. Telle est l'opinion de M. Lowman sur l'intention de ce chapitre. Mais le docteur Newton, le savant évêque de Bristol, l'entend sous un jour différent et, je pense, très juste.

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