Ver. 18. Dans toutes tes portes On pense que cette expression fait référence à la coutume de garder leurs parvis dans les portes, ou dans des chambres au-dessus des portes de leurs villes : la porte, chez les Hébreux, étant la même que le forum chez les Romains . VoirGenèse 19:1 .

2 Rois 7:1 . Il est probable que la cour ottomane s'appelait la Porte, parce que toutes leurs affaires, tant publiques que privées, se traitaient sous la porte du palais. Voir les voyages du Dr Shaw, vol. 1 : p. 409.

RÉFLEXIONS. — 1° La fête des tabernacles était la dernière sainte solennité, pendant laquelle ils habitaient dans des tentes, en souvenir de leur séjour dans le désert ; et avec un festin et une sainte joie commémoraient les miséricordes de Dieu envers eux. Ils furent enjoints d'inviter, comme auparavant, les nécessiteux à partager avec eux, afin que personne ne puisse pleurer de misère en ces jours de réjouissance. Noter; (1.) Lorsque nous sommes nous-mêmes heureux, nous devons appeler nos voisins à se réjouir avec nous et chercher à communiquer cette joie de cœur dont nous jouissons. (2.) Dieu attend une reconnaissance reconnaissante; et que ce soit peu ou beaucoup, il est pareillement accepté, selon nos diverses capacités.

2°, 1. Des magistrats doivent être nommés dans chaque ville. La charge qui leur est confiée est d'observer une justice impartiale : ils ne doivent se laisser influencer par aucune influence, ni recevoir aucun cadeau ; mais, aussi bien au-dessus de l'amour de l'argent que de la crainte de l'homme, jugez le juste jugement. Noter; La droiture, au siège de la justice, est l'une des plus grandes bénédictions dont un pays puisse jouir. 2. Tous les bosquets sont interdits près de l'autel de Dieu ; et chaque image, comme objet ou moyen de culte que Dieu abhorre, l'idolâtrie étant l'un des plus grands crimes, et la plus redoutable sous toutes ses apparences. Gardons-nous donc des illusions de l'église de Rome, où s'établit ce maudit culte des idoles ; et Dieu non seulement déshonoré par les images, mais l'adoration payée aux images et aux statues de prétendus saints, oui, même aux ossements d'hommes morts, et à de telles reliques ignobles.

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