Ver. 15. Maudit soit l'homme qui fait, etc. — Le peuple étant à bénir aussi bien qu'à maudire, la Mischna semble très justement l'expliquer ainsi : que d'abord les prêtres, tournant leurs visages vers le mont Garizzim, proclamèrent à haute voix : Bienheureux sois l'homme qui ne fait aucune image taillée; sur quoi le peuple qui se tenait près de cette montagne répondit : Amen ; puis, se tournant vers le mont Ebal, ils dirent : Maudit soit l'homme qui fait, etc. ce à quoi ceux qui se tenaient près de cette montagne répondirent : Amen pareillement : et ainsi cela doit être compris de tous les autres. On peut simplement observer que, comme êtren'est pas dans l'original, il pourrait être aussi bien rendu, maudit soit l'homme ; c'est-à-dire qu'il se rend ainsi odieux à la malédiction divine. Si nous examinons les douze malédictions, dit le Dr Kennicott, elles sembleront contenir une forte application des dix commandements ; et il est hautement probable qu'ils furent ici proclamés principalement pour leur assurer l'obéissance.

La première malédiction incluse dans ce verset semble destinée à répondre aux quatre commandements de la première table, qui enjoignent l'adoration du vrai Dieu et interdisent l'idolâtrie ; qu'au v. 16 applique le cinquième commandement; ceux du v. 18. 24 et 25 le sixième commandement ; ceux du v. 20, 21, 22, 23 appliquent le septième commandement et protègent les Israélites des diverses espèces d'obscénité en vogue parmi les Égyptiens ; ver. 17 établit le huitième; ver. 19 se rapporte à la neuvième; et v. 26 étant une garde à tous les préceptes de Dieu en général, est, dans une certaine mesure, coïncide avec le dixième commandement : car c'est également une garde aux commandements précédents, interdisant même de méditerl'injustice, ou d'entretenir de tels désirs qu'il serait criminel de se livrer au préjudice de notre prochain. Dissertation. 2: p. 85. Pour des explications sur ces diverses malédictions, nous renvoyons aux passages des marges de nos Bibles. Si l'on demande pourquoi une malédiction est dénoncée contre les crimes mentionnés ici, là où d'autres non moins atroces sont omis, une raison peut être tirée de la partie précédente de cette note ; et une autre peut être que ce sont les crimes les plus fréquents parmi les Cananéens et leurs voisins.

Le mot amen, ou alors que ce soit, a parfois la force d'un serment: parfois , il déclare que le consentement et l' approbation; et parfois il est utilisé pour la confirmation. Il est utilisé dans le premier sens, Nombres 5:22 dans le second, à cet endroit, et dans le troisième, Jérémie 28:6 . Le lieu secret, mentionné dans ce verset, implique que si un homme n'était qu'un adorateur privé d'images, et l'a fait de si près, pourtant il était soumis à la malédiction de ce DIEU à qui les secrets de tous les cœurs sont ouverts. L'idolâtrie publique était punie de mort.

Continue après la publicité
Continue après la publicité