15. Maudit soit l'homme qui rend tout gravé . Il apparaît donc que Moïse se tait sur la moitié (de ce dont il avait parlé auparavant; (199) ) car aucune mention n'est faite des bénédictions (200) qui occupait avant la première place. Peut-être que l'Esprit réprimanderait indirectement la méchanceté du peuple, d'où il est né qu'il n'était pas libre de proclamer les louanges véhiculées dans les bénédictions; car, quand ils auraient dû embrasser joyeusement la récompense qui leur était promise, leur impiété les privait de cet honneur; et il ne restait plus que de se soumettre au juste châtiment de leurs iniquités. En attendant, on ne peut pas douter mais qu'ils ont été enseignés par les formes de malédiction que nous lisons ici quel cours devait être observé dans la bénédiction. Car, lorsque Dieu prononce sa condamnation des transgresseurs, nous pouvons en déduire que l'espérance de la béatitude est réservée à ses vrais serviteurs, s'il y en a qui accomplissent sa loi. En outre, dans la liste des malédictions ici enregistrées, une synecdoche est à observer, puisqu'aucune malédiction spéciale n'est dénoncée séparément contre les blasphémateurs, les parjureurs, les briseurs de sabbat, les calomniateurs et les adultères. Il est donc clair que certains types de crimes qui étaient dignes de la plus grande abomination, ont été choisis, afin que le peuple puisse apprendre de là que la transgression contre un particulier de la Loi ne serait pas impunie; car, en parlant d'images taillées, Dieu défend sans aucun doute son culte de toutes pollutions; et ainsi cette malédiction s'étend à chaque brèche de la Première Table. De plus, quand Il menace de punir des péchés secrets, nous pouvons facilement en déduire que, bien que les délinquants puissent être cachés aux juges terrestres et échapper à leurs mains cent fois, Dieu serait néanmoins le vengeur de son culte pollué. Si quelqu'un avait mis une idole dans un lieu secret, ou avait frappé secrètement son voisin, il ne subira pas le châtiment qui ne peut être infligé à moins que son crime ne soit détecté, et il est reconnu coupable de l'infraction; mais, de peur que l'impunité n'encourage quiconque à devenir obstiné dans le péché, les gens sont convoqués devant le tribunal céleste de Dieu, afin qu'ils puissent être retenus dans le chemin du devoir, non seulement par la crainte du châtiment, mais pour la conscience. D'où, encore une fois, il est clair que Dieu n'a pas seulement délivré une loi politique, qui devrait simplement diriger leur morale extérieure, mais qui exigerait une vraie sincérité de cœur.

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