Ver. 19. J'appelle le ciel et la terre à enregistrer Voir chap. Deutéronome 4:26 Deutéronome 32:1 .

RÉFLEXIONS. — Chaleureux et pressant quand des préoccupations aussi importantes étaient en jeu, il cherche à fixer dans leurs cœurs des impressions durables, ou du moins à les laisser inexcusables. 1. Le cas était simple, et de leur choix dépendait d'être heureux ou malheureux ; ils avaient tous les arguments pressés contre eux pour éviter la mort, tous les motifs les poussaient à rechercher la vie que Dieu avait promise. L'amour de Dieu et l'obéissance à sa volonté procureraient infailliblement l'un ; la désobéissance et l'idolâtrie les exposent inévitablement à l'autre. Mais si, sous la loi, où les promesses et les menaces étaient principalement temporelles, leurs arguments étaient si forts, combien plus le sont-ils pour nous, devant qui la mort et la vie éternelle sont placées, selon que nous croyons et obéissons, ou par notre la désobéissance et l'incrédulité rejettent l'Evangile de Jésus ? 2.

Il fait appel au ciel et à la terre pour sa fidélité et les exhorte à choisir le chemin du devoir comme chemin de la vie. Ceux qui périront n'auront qu'eux-mêmes à blâmer ; ils ne recevraient pas la connaissance de la vérité, afin d'être sauvés : tandis que ceux qui l'entendent et la choisissent, reconnaîtront qu'elle n'est pas d'eux-mêmes, mais le don de Dieu. Celui qui est sauvé le doit à la grâce de Dieu ; tout homme damné n'a qu'à s'en prendre à lui-même. 3. Il revient à nouveau pour les exhorter à aimer, à servir et à s'attacher à Dieu, en tant qu'auteur de leur vie et de tous les conforts de celle-ci ; afin qu'ils habitent le pays qu'il a juré de donner à leurs pères, et qu'ils en gardent par leur fidélité une longue et ininterrompue jouissance. Clôturant ainsi par un souvenir, combien en intérêt, aussi bien qu'en devoir, ils sont tenus à l'obéissance.

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