A qui enseignera-t-il la connaissance ? — Cette période, quoique différente dans les mots, est la même dans le sens de la précédente. Le sens est que les enseignants, les prêtres et les anciens du peuple, dont le devoir était de maintenir la pureté et l'intégrité de la doctrine et des conseils publics, s'étaient détournés si loin du chemin du droit, qu'ils étaient entièrement ignorants du respect à la vraie doctrine du salut, qui se trouvait dans l'ancien système patriarcal et mosaïque ; ils ne pouvaient ni le percevoir, ni le digérer, ni l'enseigner : que la doctrine scolastique de cette époque dont il est ici question était une doctrine adaptée à une compréhension puérile et puérile, comme l'était celle des Pharisiens ; pas masculin, solide,bien relié, comme devrait être la doctrine de la vraie religion, qui devrait satisfaire un homme d'un esprit fort et bien exercé ; mais qu'elle consistait en préceptes, recommandés en effet sous le nom spécieux d'anciennes traditions, mais entièrement indépendants, et nullement liés entre eux.

Le lecteur remarquera les italiques dans ces versets, qui devraient être omis dans la lecture, car ils détruisent le sens : l'original du dernier verset est remarquablement fort et expressif, en particulier de la doctrine insignifiante et fausse des Pharisiens. Voir Vitringa, et Origène contre Ceisus, lib. 2: p. 60.

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