Demeurez veuve, etc. — De là il paraît que le contrat de mariage était si entendu à cette époque, que si le mari mourait sans descendance, la femme devait épouser son prochain frère ; et tant que l'un de ses frères restait, ils étaient tenus d'épouser sa femme. Il est difficile de déterminer avec quelle intention Juda a persuadé Tamar de se retirer dans la maison de son père, jusqu'à ce que son fils Shelah ait grandi. Certains pensent que ce n'était qu'un semblant, et qu'il n'a jamais eu l'intention de la donner à son fils.

RÉFLEXIONS. — Jacob est encore plus malheureux dans ses enfants. Nous avons ici la mauvaise conduite de Juda. Il quitte ses frères, et se fait un ami cananéen, un Hirah : les mauvaises relations pour les jeunes sont très dangereuses ; les mauvaises communications corrompent les bonnes manières. Là, il rencontre une femme cananéenne et l'épouse. Combien d'adolescents ont été ainsi trépanés par des compagnons oisifs dans un mariage scandaleux, non seulement à la blessure de leur conscience, mais à la ruine de leur paix future ! Combien plus sages ceux qui consultent leurs parents et en font leurs amis !

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