Mon père vit- il encore... Il y a une grande beauté dans cette interrogation : elle est très expressive d'une affection inquiète ; et la transition est finement travaillée : je suis Joseph ; mon père vit-il encore ? Est-ce que l'agréable intelligence que vous m'avez donnée auparavant est-elle encore ? M. Pope, dans une note sur l'Odyssée d'Homère, b.

xvi. v. 490. observe. observe : « Que la découverte d'Ulysse à Télémaque a quelque ressemblance avec celle de la découverte par Joseph de lui-même à ses frères ; et il peut ne pas être désagréable, dit-il, de voir comment deux de ces auteurs décrivent la même passion. Je suis JOSEPH, je suis ton frère JOSEPH."

« Je suis ULYSSE ; moi, mon fils ! le suis-je ! Et il a pleuré à haute voix ; et il est tombé sur le cou de son frère, et a pleuré. Il a pleuré abondamment, et il a pleuré à haute voix.

"Mais il faut reconnaître qu'Homère est infiniment en deçà de Moïse. Il doit être un homme très méchant, qui peut lire l'histoire de Joseph sans les plus vives touches de compassion et de transport. Il y a une simplicité majestueuse dans toute la relation, et un portrait si touchant de la nature humaine, qu'il nous accable de vicissitudes de joie et de tristesse. C'est un exemple prégnant, combien le meilleur des écrivains païens est inférieur à l'historien divin sur un sujet parallèle, où les deux auteurs s'efforcent de déplacer les passions plus douces." Mais surtout, l'un est vrai, l'autre feint.

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