Car alors il a dû souvent souffrir — le dessein de l'apôtre était de montrer la différence entre l'offrande du grand prêtre une fois par an et l'offrande du Christ une fois pour toutes ; — que si des oblations fréquentes avaient été nécessaires, alors Christ aurait dû s'offrir souvent depuis la fondation du monde. Mais, au lieu d'oblations fréquentes, il n'y avait pas lieu qu'il souffrît plus d'une fois pour obtenir le but visé ; de sorte que voici deux points sur lesquels l'avantage supérieur de Christ est évident : d' abord, tandis que le souverain sacrificateur n'enlevait que les péchés des Juifs, et offrait des sacrifices afin d'effacer leurs offenses ; Christ est mort pour les péchés de toute l'humanité.

Deuxièmement, tandis que le grand prêtre était obligé de faire son office annuellement, et sacrifiait annuellement des veaux et des chèvres ; Christ a fait son office pleinement et complètement, par une oblation de lui-même une fois offerte. Il est ajouté : Mais maintenant une fois, à la fin ou à l' achèvement des âges, il est apparu ou s'est manifesté. Ce n'est pas à la fin du monde, mais à l'accomplissement de certaines périodes de temps, désignées pour certains buts par la divine Providence.

Il y eut un âge antédiluvien, un âge patriarcal, et un âge pendant lequel la loi de Moïse devait continuer : il y eut aussi quatre âges décrits dans le prophète Daniel, sous des périodes distinctes, par une succession de quatre royaumes, au cours desquels le dernier le Fils de l'homme devait apparaître : chacun d'eux était proprement un Αιων, ou âge. Christ n'est donc pas venu à la fin du monde, car cela n'est pas encore terminé ; mais à la fin des âges que Dieu avait désignés pour certains buts avant la venue du Messie.

Voir chap. Hébreux 1:2 Hébreux 11:13 . Peu importe que le mot soit rendu en mettant de côté, ou en détruisant , ou en mettant de côté, ou en rejetant, — à tout ce à quoi ce terme s'applique : ici il signifie annuler, ou rendre nul. Le Dr Heylin le rend à expier

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