J'allumerai un feu — Il allumera un feu. Hobigant. « Nebucadnetsar brûlera par mes ordres les temples d'Égypte et les palais des grands hommes, et conduira en captivité les rois, les sujets et les dieux. L'auteur des Observations remarque que, « comme les Arabes se retirent fréquemment hors de portée d'ennemis très puissants, en se retirant dans les profondeurs du désert ; ainsi, s'ils sont provoqués, ils peuvent leur occasionner de très grandes amertumes, n'étant pas possible d'être toujours en garde contre eux.

Il n'y a pas longtemps, les journaux racontaient qu'ils avaient détruit plusieurs milliers de pèlerins de la Mecque, sur quelque dégoût que leur avait donné le gouvernement turc, et rempli tout le pays de lamentations. Les victoires des princes les plus prospères ne les intimident pas non plus dans de nombreux cas. Ainsi, nous dit Curtius, ils attaquèrent les troupes d'Alexandre lui-même, le puissant conquérant de l'Asie, lorsqu'ils le trouvèrent sans garde au Liban, et en tuèrent quelques-uns et en prirent d'autres. quand, après avoir prédit le succès de Nabuchodonosor en Egypte, il dit qu'il devrait en sortir en paix.Les déserts qui se trouvent entre l'Egypte et la Syrie sont aujourd'hui terriblement infestés par les sauvages Arabes.

« En voyageant le long de la côte maritime de la Syrie, et de Suez au mont Sinaï, (dit le Dr Shaw) nous risquions peu ou pas d'être volés ou insultés ; — en terre sainte, et sur l'isthme entre l'Égypte et la mer Rouge, nos conducteurs ne doivent pas être trop nombreux." Et puis il poursuit en informant ses lecteurs que lorsqu'il est allé de Ramah à Jérusalem, bien que les pèlerins aient été plus de six mille et qu'ils aient été escortés par quatre bandes d'infanterie turque, à l'exclusion de trois ou quatre cents spahees, ou cavaliers, pourtant étaient-ils le plus barbarement insultés et battus par les Arabes.

Ce même désert, entre Gaza et l'Egypte, paraît avoir été aussi le théâtre de blessures du temps de saint Jérôme ; et avoir été sous le pouvoir des Arabes bien plus anciennement encore ; car La Roque, dans une note sur d'Arvieux, fait remarquer que Cambyse, un peu après Nabuchodonosor, put traverser les déserts, au moyen de ces réserves d'eau que lui apportait un prince arabe.

Le départ d'un prince conquérant d'un pays n'eût pas fait l'objet d'une prédiction commune ; mais dans ce cas, comme c'était les déserts de passage où les Arabes étaient alors, comme ils le sont encore, autant de maîtres, qui ne craignaient pas à l'occasion d'insulter les princes les plus victorieux, la mention de cette circonstance n'était pas indigne l'esprit de prophétie. Cela aussi peut nous conduire peut-être au vrai sens du passage ; Et il se revêtira du pays d'Égypte, comme un berger met son vêtement;car j'imagine que cela signifie, que "de même qu'une personne semblant être un berger est passée sans être inquiétée en commun par les Arabes sauvages, de même Nabuchodonosor, en soumettant l'Egypte, incitera les tribus arabes à le laisser sortir de ce pays sans être inquiété ; la possession de l'Égypte étant pour lui, ce qu'un vêtement de berger était pour un seul homme : car bien qu'à l'occasion les Arabes ne craignent pas d'affronter les princes les plus puissants, il ne faut pas s'imaginer que la conquête et le pouvoir n'ont aucun effet sur eux." Ceux qui habitent dans le désert, dit le Psalmiste, se référant à ces Arabes, se prosterneront devant celui qu'il avait décrit immédiatement auparavant comme ayant la domination d'une mer à l'autre, et du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre, et qu'il suppose sans aucun doute avoir été la grande incitation à cette soumission.

Ainsi l'Arabe qui était chargé de conduire l'évêque Pococke à Jérusalem, après l'avoir caché quelque temps dans sa tente, lorsqu'il l'emmena dans les champs pour s'y promener, lui mit son vêtement rayé, apparemment pour sa sécurité, et qu'il pouvait passer pour un Arabe. Ainsi d'Arvieux, lorsqu'il fut envoyé par le consul de Sidon au camp du grand émir, s'équipa, pour la plus grande sécurité, exactement comme un Arabe, et en conséquence passa sans être inquiété et indiscuté.

L'emploi des Arabes est de nourrir le bétail, et par conséquent un vêtement de berger peut signifier la même chose avec l'habit arabe : ou, s'il signifie quelque chose de différent, comme il y a des Rushwans et des Turcmen à Alep, qui vivent dans des tentes et nourrissent le bétail, à peu près de la même manière que les Arabes, selon le Dr Russell ; et comme un passage d' Ésaïe 13:20 semble insinuer qu'il y avait la même distinction en son temps; — Ni la tente arabe n'y sera ni les bergers n'y feront leur bergerie; — cette robe différented'un berger, quel qu'il soit, doit également protéger une personne dans ces déserts, car il n'y aurait rien de tel que de nourrir du bétail en eux, si une telle sorte de personnes étaient molestées par les Arabes, comme le sont les passagers. Voir Observations, p. 61.

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