En ce temps-là, il n'y avait pas de roi en Israël, etc.L'écrivain sacré, sans doute, répète cette observation pour expliquer les désordres et les énormités mentionnés dans les quatre chapitres précédents, qui, comme ils présentent un état de choses des plus dépravés, ne sont-ils, à notre avis, en aucun cas justifiés. . C'est une déduction naturelle, que les hommes doivent être extrêmement reconnaissants pour l'autorité légitime : et, s'ils voulaient préserver leur bonheur, devraient être zélés pour soutenir cette autorité, ainsi que pour décourager toutes les approches licencieuses vers sa dissolution. Les Perses ont une coutume qui justifie cette réflexion. Quand l'un de leurs rois meurt, ils laissent le peuple faire ce qu'il veut pendant cinq jours ; que, par les désordres alors commis, ils puissent voir la nécessité d'un gouvernement légal, et apprendre à s'y soumettre. En général,

Nous remarquons juste, en conclusion, qu'il serait déraisonnable de tirer une quelconque conclusion des actions tumultueuses et irrégulières d'une tribu ou d'un peuple à la diminution de l'autorité de l'écrivain de toute histoire. L'auteur du présent livre doit plutôt être admiré pour l'impartialité avec laquelle il rapporte si peu les faits au crédit de sa nation.

RÉFLEXIONS. — Nous avons ici l'expédient utilisé pour fournir des femmes aux deux cents hommes restants de Benjamin sans violation de leurs serments. Mauvais expédient, il est vrai ; mais mieux que rien.

1. Lors d'une des fêtes annuelles, probablement la fête des tabernacles, les filles de Silo se réunissaient, dans un endroit assez éloigné de la ville, pour se réjouir devant le Seigneur, comme David le fit plus tard, avec de la musique sacrée et des danses. Ce n'était pas une société mixte ou une assemblée obscène ; tous les hommes étaient exclus, ce qui rendait le schéma suivant plus facile à exécuter. Noter; Ceux qui plaident l'Écriture pour cautionner les assemblées mixtes modernes, ne considèrent ni la manière ni la fin des précédents qu'ils citent.

2. Les anciens conseillent aux deux cents hommes de se tenir en embuscade près du lieu où cette solennité a été célébrée, et, quand les vierges y sont venues, de s'y précipiter, de prendre chacun une femme et de se retirer ; promettant d'être leurs avocats auprès des pères enragés des demoiselles, dont le serment n'a pas été rompu, parce qu'ils ont été pris de force ; et qui n'ont pas besoin de penser que leurs filles sont mal disposées, alors que parmi ces quelques survivants, tout l'héritage de Benjamin doit maintenant être divisé.

Noter; (1.) Un pas téméraire entraîne un train de mauvaises conséquences. S'ils avaient été plus prévenants dans leur vœu, ils n'avaient pas été réduits à un expédient aussi désagréable. (2.) Bien qu'une allumette volée soit à la fois un péché devant Dieu et injuste envers l'homme, les parents ne doivent pas être implacables dans leurs ressentiments, mais, sur soumission appropriée, recevoir à nouveau leurs enfants en grâce.

3. Les hommes de Benjamin suivirent le conseil et réussirent ; et ainsi les survivants de la tribu sont de nouveau installés, et en quelque sorte réparer ses désolations. Les enfants d'Israël se dispersent ; chacun retourne à son héritage ; et il est de nouveau répété qu'il n'y avait pas de roi en Israël, comme la cause de tous les maux et confusions relatés dans le chapitre précédent s. Noter; A côté d'un bon ministère, nous avons raison d'estimer la magistrature parmi les principales bénédictions terrestres ; et si nous connaissons nos propres miséricordes, nous avons bien des raisons d'être reconnaissants à Dieu, qu'il n'y ait pas seulement un roi en Angleterre, mais un tel roi !

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