Quand il est sorti sous le porche, saint Matthieu et saint Marc disent que c'est une femme qui a attaqué Pierre sous le porche ; Saint Luc dit que c'était un homme ; et Grotius, pour réconcilier les évangélistes, a montré que le mot grec signifie à la fois homme et femme, comme homo en latin. Mais sans avoir recours à cette critique, qui paraît un peu trop belle, il est naturel et facile de supposer que l'apôtre a été accosté sous le porche à la fois par une femme et par un homme ; le premier mentionné par St.

Matthieu et saint Marc, ce dernier par saint Luc. Le mot προαυλιον, rendu porche, répond le plus exactement au mot latin vestibulum, par lequel beaucoup de bons interprètes le rendent : et vu la magnificence des édifices juifs à cette époque, il est raisonnable de conclure que ce qui appartenait au haut- palais du prêtre, était une place ou une colonnade majestueuse, et donc le mot serait mieux rendu portique.

Les Juifs donnèrent à notre Seigneur l'appellation de Jésus de Nazareth pour montrer qu'ils le considéraient comme un imposteur, qui n'était ni un prophète ni le Messie, et qu'ils le tenaient dans le plus grand mépris ; et dans cette vue les Juifs modernes lui donnent la même appellation.

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