Que son sang soit sur nous, &c.— Comme cette terrible imprécation a été terriblement répondue dans la ruine si vite apportée sur la nation juive, et les calamités qui ont poursuivi depuis ce peuple misérable, dans presque tous les âges et pays; ainsi cela s'illustre particulièrement par la sévérité avec laquelle Titus, miséricordieux comme il l'était naturellement, traita les Juifs qu'il prit pendant le siège de Jérusalem ; dont Josèphe lui-même écrit, que ανεσταυρουντο, ayant été flagellés et torturés d'une manière très terrible, ils furent crucifiés, en vue et près des murs de cette ville, (peut-être, entre autres, sur le mont Calvaire ; et il est probable que cela pourrait être le sort de certaines de ces personnes qui se sont jointes maintenant à ce cri, comme ce fut sans aucun doute de beaucoup de leursenfants.

) Car Josèphe, témoin oculaire, déclare expressément : « Que le nombre de ceux ainsi crucifiés était si grand qu'il n'y avait pas de place pour que les croix se tiennent côte à côte, et qu'enfin ils n'avaient pas assez de bois pour faire croix de : " un passage qui, surtout lorsqu'on le compare au verset dont nous sommes saisis, doit impressionner et étonner le lecteur attentif au-delà de tout autre dans toute l'histoire.

Si ce n'était pas le doigt même de Dieu, pointant leur crime en crucifiant son Fils, il est difficile de dire ce qui pourrait mériter d'être appelé ainsi. Elsner a abondamment montré que, chez les Grecs, les personnes sur le témoignage desquelles d'autres étaient mis à mort, se servaient par une exécration très solennelle de se livrer à la vengeance divine, si les personnes ainsi condamnées n'étaient pas réellement coupables. Voir son Observat.

vol. 1 : p. 123. Joseph. Guerre, lib. 5. 100 : 11 et Doddridge. L'évêque Fleetwood observe que les Juifs modernes sont aussi virulents contre le nom de Jésus que leurs pères l'étaient contre son pouvoir ; de sorte qu'ils souffrent comme leurs pères, et pour la même raison.

Continue après la publicité
Continue après la publicité